En cas d’œdème maculaire diabétique, environ 40% des patients ne répondent pas aux inhibiteurs du VEGF, même lorsqu’ils sont injectés toutes les quatre semaines. Dans le cadre de cette revue, la Prof Marion Munk et ses collègues étudient les biomarqueurs qui pourraient être prédictifs du succès du traitement par un stéroïde intravitréen.
L’épaisseur centrale de la rétine (CRT) et l’épaisseur maculaire centrale (CMST) ne suffisent probablement pas à elles seules à orienter le choix du traitement. Une CRT plus élevée est associée à la présence de gros kystes. Les gros kystes intra-rétiniens (> 250 µm) avec peu de tissu rétinien résiduel sont associés à un OMD chronique; les patients présentant ce biomarqueur pourraient bénéficier de l’administration d’un stéroïde intravitréen.
La DRIL (Disorganization of the Retinal Inner Layers) devrait être prise en compte sous traitement inhibiteur du VEGF. Si elle se rétablit rapidement après le début du traitement, cela signifie un meilleur pronostic de la vision. Si la DRIL persiste sous anti-VEGF, le passage à un stéroïde intravitréen pourrait être bénéfique.
Les points hyper-réflectifs focaux (HRF) sont prédictifs d’une réponse plus forte aux corticostéroïdes (par rapport aux inhibiteurs du VEGF).
Le Tableau 1 du travail de revue présente une vue d’ensemble des différents biomarqueurs, de leur valeur prédictive pour la réponse aux substances anti-VEGF et/ou stéroïdes, ainsi que du niveau de preuve.
Authors from the Hôpital Jules-Gonin, Lausanne, achieved by the combination of vitrectormy and inverted ILM-flap technique favorable anatomical retinal reattachment rates and an encouraging recovery of central macular anatomy and visual function in patients with macular hole coexistent with rhegmatogenous retinal detachment.
The Lausanne group shows that « incomplete responders » to anti-VEGF therapy do in fact respond, but the response often is limited to a short period of time, on average for 2 weeks. Rarely, the fluid is completely resolved.
The retrospective study analyzed records from 114 patients with Coats disease. The vast majority (86%) were male, 16 patients (14%) were female. While the initial reason for consultation differed between male and female patients (strabismus in males, decreased visual acuity in females), the clinical presentation (stage, teleangiectasia, etc.) did not differ between the sexes.
This prospective cohort study from Geneva studied widefield fundus photographies in 172 consecutive patients who were admitted to hospital with acute COVID-19 disease but without ocular or vision-related symptoms. The group found cotton wool spots (CWS) and/or hemorrhages in 19/172 patients (11%). „Diabetes history, overweight, and elevated C-reactive protein were more frequently observed among patients with retinal abnormalities, while a history of systemic hypertension was more frequently observed among patients without retinal findings,“ the authors summarize. After 3 months, in all patients the cotton wool spots were undetectable.
Despite the widespread use of OCTA, representative spatially rendered reference vessel surface area data were lacking. An international team with participation of the IOB examined the OCTA vessel surface areas in 203 eyes of 107 healthy participants in the 3D domain. OCTA vessel surface area was slightly negatively correlated with age. Axial length was shown to have the strongest effect on OCTA vessel surface area. This is the first study to characterize three-dimensional vascular parameters in a population based on OCTA with respect to the vessel surface area.
With this methodology, described in Retina, images of unprecedented clarity highlight several newly described details concerning the vitreous changes associated with PVD over the macula.
Une équipe de la clinique ophtalmologique de l’Hôpital universitaire de Bâle a publié des constats ophtalmopathologiques faites sur des cas de COVID-19 d’évolution fatale et prouve que les modifications systémiques se manifestent également dans l’œil. Ainsi, dans cet organe aussi, on observe entre autres une hypercoagulation et une vasculopathie.
Une revue narrative distingue trois types fondamentaux de causes pour les médicaments anti-angiogéniques :
Généralement, on peut distinguer l’inflammation stérile avec début aigu et la réaction retardée de type vasculite inflammatoire. La forme aiguë apparaît sous la forme d’une inflammation infraclinique dans la chambre antérieure ou d’une uvéite/endophtalmite stérile. Anderson et al. décrivent une inflammation infraclinique de la chambre antérieure dans jusqu’à 19 % des injections intravitréennes d’inhibiteurs du VEGF. Avec 0,05 à 4,4 %, l’uvéite/endophtalmite stérile est plus rare, le pourcentage variant en fonction de la substance utilisée. Les inflammations propres à l’utilisation sont les inflammations associées à l’huile de silicone. La manipulation soigneuse de la seringue (ne pas agiter, absence d’altération mécanique, stockage soigneux, etc.) est ici importante.
Dans le cadre d’interventions cardiothoraciques, la bactérie Mycobacterium chimaera peut conduire à une infection disséminée. Celle-ci peut se manifester au niveau de la rétine et de la choroïde.
L’imagerie multimodale est adaptée à la surveillance de l’évolution à long terme d’une telle infection. La PD Dre Sandrine Zweifel et les co-auteurs de Zurich, de Bâle et de Pologne ont démontré, dans une publication portant sur 12 patients avec une période d’observation moyenne de près de 24 mois, que l’expertise ophtalmologique n’est pas seulement utile mais bien essentielle pour l’évaluation de la thérapie antimycobactérienne à long terme. La réponse thérapeutique peut être observée au cours de l’évolution et les récidives peuvent être détectées à l’aide de l’imagerie multimodale.
La réussite à long terme du traitement par injections intravitréennes (IIV) dépend de l’adhérence des patients. Par conséquent, la question s’impose pourquoi les patients abandonnent le traitement. Une publication a mis en évidence plusieurs motifs de non-poursuite du traitement :
Environ 80 % des personnes interrogées ont cité au moins un de ces blocages. Chez plus d’un tiers des personnes, au moins trois de ces obstacles cohabitaient, de manière relativement uniforme pour les indications de DMLA humide et d’OMD, le sexe et l’âge. Abordez de manière ciblée les obstacles potentiels avec vos patients. Cela pourrait en valoir la peine.